Détails de la conférence

Date | horaire

Résumé de la conférence

L’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) a pour vocation de protéger les humains et la nature des déchets radioactifs. Or, les déchets radioactifs revêtent des dimensions particulières et sont associés à des antagonismes forts. En effet, ils sont symboliquement partout, derrière nos interrupteurs électriques, mais leur bonne gestion implique qu’ils soient regroupés matériellement en des lieux localisés. De plus, cette gestion et les décisions associées doivent être pensées maintenant, mais leur portée ira bien au-delà des générations présentes. Ainsi face au constat que la gestion des déchets radioactifs n’est pas qu’un sujet techno-scientifique, l’Andra a accueilli les SHS il y a une quinzaine d’années au sein de son Conseil scientifique dans un premier temps, puis par la constitution d’un Comité éthique indépendant. Depuis un an que le poste de chargé de mission est à nouveau pourvu, comment ont évolué les missions SHS de l’Andra ? Quelles thématiques sont privilégiées ? Comment interagissent SHS et expertise scientifique de l’Agence ?

Courte biographie

Néo-Calédonienne, je fais d’abord une formation de technicienne en géosciences à l’Université de la Nouvelle-Calédonie et suis embauchée chez SLN, filiale Nickel du groupe français Eramet, au sein du département géologie et études minières. Sac à dos, marteau, boussole et carnet de terrain sont mon quotidien pendant 4 ans sur les montagnes vierges de toute exploitation, dont il faut prouver le potentiel minier. Je suis ensuite mutée dans une mine à ciel ouvert (Tiébaghi) en exploitation afin de contribuer à la qualité de la production, pendant 4 années de plus. Je décide ensuite de m’expatrier en Métropole pour suivre une formation en humanitaire qui me fera découvrir les sciences humaines et sociales. Je sors diplômée de l’EHESS en Sciences en société parcours Études environnementales fin 2021. J’intègre l’Andra l’année suivante, en tant que chargée de mission SHS.