Facteurs comportementaux, adoption des technologies basées sur les énergies renouvelables et effet rebond : Application aux technologies de chauffage pour les particuliers
Dans le secteur thermique, les politiques publiques orientent les ménages vers des technologies basées sur les énergies renouvelables. Dans le contexte de la transition climatique et énergétique, il convient de mieux comprendre les préférences des ménages dans le choix des technologies existantes : le système d’aide actuel est-il suffisant ? Faut-il les sensibiliser par des incitations comportementales ? Enfin, dans quelle mesure l’effet rebond peut-il se manifester, une fois les choix réalisés ?
Le projet de recherche s’inscrit dans l’économie de la transition énergétique, notamment sur l’adoption et la diffusion de technologies économes en énergie. Il pose en particulier la question de l’incitation à l’adoption de technologies économes en énergie et celle de l’effet rebond sur la consommation des ménages quand ces technologies sont adoptées. Ce projet de recherche apportera un éclairage sur l’évolution du mix énergétique du secteur résidentiel en France ; un effet rebond dans la consommation énergétique du secteur résidentiel en France sera estimé et enfin les facteurs influençant l’adoption des technologies efficientes dans le secteur de la chaleur seront identifiés. (DCE, lab experiment). Ce programme utilise à la fois des méthodes d’estimations économétriques sur des données existantes, des expérimentations en laboratoire et sur le terrain. Ce programme de recherche prendra appui sur l’objectif de fermeture d’une partie des centrales nucléaires et la fermeture récente de la centrale de Fessenheim en particulier qui soulève la réorientation des choix énergétiques vers des ressources renouvelables. Parmi les énergies de remplacement, l’accroissement de l’utilisation de la biomasse est clairement affiché dans les objectifs de politiques publiques et fait l’objet de soutien en ce qui concerne la production de chaleur (projet sur la même commune d’une usine de biocombustible issu du bois). Aussi, une partie des expériences aura lieu au laboratoire expérimental de Strasbourg.
Ce travail de thèse est réalisé dans le cadre de l’OHM Fessenheim et bénéficie du soutien financier de l’État dans le cadre du projet de territoire de Fessenheim (Juxta Rhenum, Université de Strasbourg). Il est cofinancé par la Région Grand Est. Il est par ailleurs environné par l’OHM Fessenheim et bénéficie, à ce titre, d’une aide de l’État gérée par l’ANR au titre du LabEx DRIIHM, programme « Investissements d’avenir » (ANR-11-LABX-0010).